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26 juillet 2011

Psyché

 

méditation

   

A l’énigmatique des jour simples, souvent j'écoute ces silences retranchés à l’intérieur de mes limites...

Deux silences où j’implose en écriture stérile, issue de ce lent et périlleux mouvement que fait mon âme dont l’épaisseur me cerne ; misérable je suis ! …Tenace comme ce goût de sel où se fixer revient à se pétrifier.

Marchant dans mon squelette, j'observe leurs cris et chuchotements qui m’épousent. Deux silences : l’un de plomb où je me noie parfois, l’autre qui s'embrase mystérieusement ; par ce duo ordinairement divisé, je rejoins mon radeau de survie relié au cordage épissé, l'autre, et moi.

En de rares moments la douleur embrouille mon coeur, même si d'extrême douceur en extrême violence j’accède à ces regards croisés, leurs énergies fait surgir soudain des vies que ma mémoire invente, que l’imagination recrée, que la passion anime… Et j’écoute inlassablement ce conciliabule par zones multipliées où le possible fomente.

C’est la moisson de mon esprit sous un soleil clouté, un paysage à l’espace végétalisé où de secrètes lagunes serpentent sur la voie verte de mes songes. Tout en moi se métamorphose et me renseigne d’une île à l'autre. Je grandis, change de forme, découvre que je ne crois pas au pouvoir curatif de la souffrance et de la tragédie, non! elles surviennent parcequ'elles font partie de la vie, je n'y vois aucune punition.

Entre deux rives se désaltère mon souffle, il court vers chaque regard qui s'offre, chaque sourire tendu où difficile est l’adieu quand la bouche se tait. Je déteste cela. Vile solitude de l'être, mais douce est l'absence d’un regard croisé, débarrassé de ses couches de sédiments, pur, disponible, d'un éclat inattendu.

Est-ce philosophal ? Dirait la pierre

Ce mal ambré que certains appellent avec complaisance, la mélancolie, qui donne à l’œil l’envie d’embrasser l’absolu des joies à venir.

… C’est juste  une émotion qui me traverse, des chemins de vie qui peuplent mes pensées, mon champ d’action au cœur du monde, l'hasardeuse aventure d’un troglodyte ailé sur la montagne des béatitudes où j’ai le pied voyageur à la déchirure qu’impulsent mes désirs.

Les rêves seraient-ils notre seul infini ?

 

BA-juillet 2011

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