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8 janvier 2012

Quartet

 4mains

Ballot d'Ânes


Bise, harmattan, d’autan, brise, mistral, tous les vents, 
De Bengale, de joie, tous les feux rougeoyants, 
Soufflent, brûlent, chantent, tournent, voilà la plage 
Inconnue des vies qui s’entremêlent, s’attirent, 
Se mélangent au gré des rires, se déchirent, 
Se retrouvent, se frôlent au long d’un sourire 
Indélébilement accroché aux visages 


Brise à ma guise à corps, scène floue, cri seulement 
Tu glisses en peau à peau nos souffles frémissants 
Laisse tanguer tes mains au creux de mon naufrage 
Caresse de tes reins mémoire du désir 
Retenir tous nos sens au bord de la chavire 
Baise ma bouche encore encore à en mourir 
Tu vires en rires tête sous mon corsage 


Fougue lubrique, indécente posture du tourment 
Où fièvre entre tes cuisses un peu de ce courant 
Qui fringue sur ma queue la fringale sans âge. 
Nous irons alors vers ces étranges saphirs 
Noyer nos culs à la silhouette élixir 
Patauger le foutre enivré dessous le cuir 
De la foudre en sueur, jusqu’au bout du carnage 


En troubler la rondeur de ce pourpre alléchant 
Déchaîner sa chimère au charme opalescent 
Où nous prolongerons le verbe qui engage 
Et qui revient brûlant, tant me plaît son martyre 
D’écume et d’ambre vifs aux langueurs qui expirent 
Leurs vertiges amarrés dans le songe et l’agir 
Vers la voûte d’un ciel aux sinueux breuvages. 

 

*

Lô, Baba, Dan, Ba

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Commentaires
D
...je ne pleure pas, j’ignore la vase accablée de nos amours. On se plonge chacun dans un œil où la nuit est parfaite, avec des petits croûtons, avec des petits regrets, avec en vrac ton petit sac à main.<br /> <br /> <br /> <br /> Ce sentiment édenté d’avoir permis la fin.<br /> <br /> <br /> <br /> On n’aime plus lorsque l’autre change l’odeur de son cul dans le miroir. Les meubles deviennent tellement évidents. Un lit dans une chambre, une femme, la fumée de cigarette soudainement vulgaire. Tout se décompose et le Temps intervient, pour toujours.<br /> <br /> <br /> <br /> Sous la loupiote d’une triste, rêve une clinique.<br /> <br /> Et la lumière soiffe.
D
La patinoire est libre : personne. J'écris, je m'exprime dans le vide et j'aime cette liberté, cette gratuité qui ressemble à un meurtre.<br /> <br /> Coups de lame dans le ventre de leur logique, je ne compte plus... Mon poing s'enfonce avec le manche dans la gadoue. J'éclabousse le mur du son, la clope au bec.<br /> <br /> <br /> <br /> Quel bouquin bouquant !
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