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Melting-potes
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23 janvier 2012

A crocs & A crans

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Laque mon dos de tes mains sablées, argentées
Oublie le goût de l’eau, claque la parenthèse
Ultime morphine tes quatre volontés

Lambine à contre sens, décadanse la baise
Ombre tes paupières de ma bouche fardée
Urgence de jouir ondule-moi en dièse

En bémol, en Fa rêve, erre la clé du sol
Tendu, tourné, bandé tel un étang gelé

Vaste hémisphère empreint de la couleur du vol
Orgasmique, lubrique, accro de sa moitié.
Irais-je au cœur des corps, irais-je au cours des coups ?
Livreras-tu la lettre offrant le labyrinthe
A nos âmes troublées par des chemins si doux,

L’heure est-elle à la claque, aux effets de l’absinthe ?
Aurons-nous des temps morts, des instants de faiblesse

Les dimanches mornés sous un soleil blafard
Useront de la ruse, oseront la paresse.
Mais… Dès qu’un « je te veux » ornera tes prunelles,
Irisera l’aura quand se croisent nos mains…
Etendons-nous, parlons, peignons des ribambelles
Rares de temps nouveaux, des toujours renaissances
Epuisons-nous, aimons, finissons à genoux.

Syncope vers mon clope alcoolisé, amer
Utopie cafardée le long du mur cogné
Rien que pour le bémol à ton ventre chimère

Tu verses le concert dans le con de mon flingue
En arpège délit où le caveau t’attend
Sans fausse note au lit qui me fout le valdingue

Fillette accroche-toi au drap de ma démence
Ecorche mes grimaces sous tes ongles ouverts
Soumission au vernis de ma peau sans visage,
Sans même le regard de mon poing découvert
Ensanglanté d’humeur à faire pâlir de rage,
Sublime écran d’arrêt, ta déhanche à l’envers !

Echafaud convoité, coup de feu à la tempe
Bilboque le plumard dénoncé, défoncé
Loin, si loin de l’exil déroulé sur ma crampe
Obéissant aux lois de la gâchette hantée
Urtiquée, astiquée, si fendue ma décampe !
Insultée, tabassée, déterrée, forniquée
Est-ce encor une injure enlacée à la rampe ?
Souvent il me revient tes cuisses tant aimées…

La nuit rôde, distille à minuit son venin
A ma gorge étranglée de troubles découvertes,

Verras-tu s'alanguir au plissé de tes reins
Inventive ma faim sur ton île déserte?
"Etrange et pénétrant, je fais souvent ce rêve"

T'espérant au détour d'un écho chamaré
'
Afin que l'aube enfin d'une possible fièvre
Te mêle à mon tourment. Explosives pensées
Taraudées d'un soleil, hurlant sous ma chemise
En éclats nuancés, de tambours, de sourires
N'épousant que le ciel où ton regard flamboie
D'un volcanique "aimer" dont je me gargarise.

*

 Domie, Lô, Dan, Ba

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