18 avril 2012
Fum'elle
Au théâtre du temps qui s'étire la nausée, je bazarde au bout d'un filtre sépia, ma nuit qui vomit sa journée charnue d'ombres éphémères.
J'ai la tempe sanguinaire, l'oeil désert de murmures, la nébuleuse commissure qui s'arqueboute au maillon du silence, la nuque enfourchée dans un ruisselet euphonique, la peau épinglée au mur du voyage où je me dérobe dans un crescendo hypnotique...
Je m'effeuille le coeur, me pétalise le rêve... et tant pis si j'en meure...
Il me suffit de jouer à être qui je suis...
BA
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